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SIRHIUS : une nouvelle catastrophe industrielle en vue ?

Vous trouverez ci dessous un 4 pages sur la mise en place de ce logiciel avec une fin de non recevoir du ministère sur une demande d’intervention du pôle ergonomique.
ainsi qu’un commentaire de la section du Lot que nous reprenons dans sa totalité. Ras le bol......

SIRHIUS

SIRHIUS : une nouvelle catastrophe industrielle en vue ?

La direction, comme à son habitude, était totalement confiante. Les tests réalisés en amont le garantissait. Toutes les mises en garde des organisations syndicales sur la lourdeur du système ont été balayées d’un revers de main.

Dans la semaine des 23 au 29 mai 2018, la DGFiP a mené la plus importante bascule RH de son histoire avec le passage à SIRHIUS et ce qui ne devait être qu’une formalité de plus dans la grande histoire des évolutions informatiques est en passe de devenir une nouvelle catastrophe industrielle.
Outre le temps supplémentaire nécessaire pour se connecter à web pointage, on ne compte plus les reprises de données erratiques et erronées, disparition de certaines informations, prise en charge des pointages plus qu’aléatoire, soldes horaires farfelus, connexion autorisée 1 fois sur 2...La liste des dysfonctionnements et des bugs n’est pas exhaustive, mais ils enquiquinent et exaspèrent autant les utilisateurs et utilisatrices que les gestionnaires RH qui n’ont la main sur rien ou presque. Ces derniers en sont réduits à annoncer que « des correctifs applicatifs et des mises à jours vont améliorer le système ».

Si l’administration se veut également rassurante à coup de communiqué sur le portail Ulysse, force est de constater que le compte n’y est pas. Et impossible de revenir en arrière.

A quelques jours des premiers départs en vacances des agents, mais aussi de la confection des premières payes pour juillet 2018, nous nous inquiétons de la tournure des évènements.

Le transfert des données était-il mal calibré au départ ?

Pourtant, cet outil est dans les tuyaux depuis plus de 10 ans !!! Et il a coûté énormément cher ! Plus de 140 millions d’euros.
Cela devient hélas une habitude ! A chaque application informatique livrée, même si elle n’est pas totalement au point, il faut respecter le calendrier fixé par nos dirigeants. Aux agents et utilisateurs d’essuyer les plâtres.
Nous sommes au moins champions du monde du collage de rustine dans l’urgence, à défaut de savoir anticiper les évènements.

Prochaine étape, le PAS ?

Article publié le 28 juin 2018.


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