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Message de la section aux Instances Nationales

La DGFiP a convoqué les 19 et 20 octobre 2017 un groupe de travail avec les organisations syndicales pour liquider les règles de gestion, de mutations et d’affectations de tous les agents de la DGFiP (A, B et C) en supprimant la règle de l’ancienneté, en mettant chacun "à la disposition" des directeurs locaux, en interdisant le droit à mutation chaque année, en étendant les affectations "au profil", etc. C’est une remise en cause sans précédent de décennies de conquêtes constituant des garanties, des protections et des sécurités essentielles de tous et de chacun d’entre nous. La lettre du DG du 18 octobre donne déjà le calendrier d’application de ces mesures. Tout est bouclé d’avance !

Nous considérons que cette attaque qui vise les agents de la DGFiP s’inscrit dans les attaques générales de ce gouvernement contre les fonctionnaires à travers le programme « action publique 2022 » et les « États généraux de l’action publique », qui constituent un plan inédit de liquidation-privatisation des services publics et de liquidation des garanties statutaires (salaire au mérite, liquidation de la grille unique...).

Nous le voyons à chacun de ses actes : ce gouvernement est notre ennemi. On ne pourra le faire reculer qu’en le combattant. Pour cela, il faut refuser de participer à son « dialogue social » par lequel il veut impliquer les organisations syndicales dans la co-élaboration et la co-responsabilité du démantèlement de tous les droits des travailleurs. Il faut au contraire rompre avec ce gouvernement et en finir avec ce « dialogue social » et cette « concertation » qui n’ont d’autre but que de casser nos mobilisations et désarmer ceux qui veulent combattre. Nous avons besoin pour convaincre nos collègues d’entrer en lutte, que nos représentants nationaux adoptent une position de rupture et de combat contre ce gouvernement. Aucune conciliation n’est possible sur la remise en cause de nos conquêtes sociales et de nos droits.

C’est pourquoi nous demandons au Bureau National de notre syndicat national :

  • de rompre toute participation aux groupes de travail et de se prononcer pour le retrait intégral et immédiat des projets de destruction des règles de gestion.
  • de demander à l’UFSE-CGT (Union des Fédérations des Services de l’État) de refuser toute participation aux réunions sur « action publique 2022 » et aux « États généraux de l’action publique ».

La CGT Finances Publiques de Charente Maritime

Ci dessous la Lettre du DG

Letrre DG sur portail Ulysse du 16/10/2017

Article publié le 1er novembre 2017.


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