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Billet d’humeur sur les listes d’aptitude

Mail 2023-57 du 23/11/2023

Bonjour à vous tous,

Les listes d aptitudes B et A, c’est devenu le Vatican maintenant. Il faut attendre la fumée blanche dans le plus grand secret. Prier le bon Dieu ou je ne sais quoi, aller à Lourdes ou à La Mecque ou au mur des lamentations (encore que ceci ne soit pas très prudent en ce moment).
Le droit divin a donc repris sa place dans la plus grande omerta et dans l’indifférence générale.
Quitte a laissé quelques malheureux, (vivant d’espoirs mérités sur un grand nombre d’années), sur le carreau. Laissant parfois leur place à plusieurs reprises à d’autres candidats plus proches de la retraite ou plus enclins à être portés par une direction qui selon le vent utilise l’un ou l’autre argument pour modifier ses choix au nom de l’équité.
Comme s’il y avait encore de la place pour une quelconque équité pour un système devenu aussi opaque pour ne pas dire pourri !
Fini les listes de classement (excellent et très bon) pour les années à venir, fini les engagements que ce soit pour le passage en A ou en B. On ne récompense plus au long cours une carrière de dévouement, de technicité, on récompense désormais au moins pour le passage en cadre A, un oral.
La Charente-Maritime n’a pas échappé à cette inexorable reprise en main du si mal nommé "dialogue social".
La seule chose qui inquiète désormais nos grands supérieurs, c’est d’obtenir notre signature au bas des PV de CSAL pour qu ils soient bien propres à présenter à la DG, si je puis dire. L’omerta vous dis je, la seule inquiétude, c’est d’éviter les débordements, et la tout est parfait : la démocratie participative est sauvée.
En haut lieu, c’est bien pire : le pouvoir en place continue à organiser la criminalisation des actions syndicales. Au point où en est, à quand l’idée de la délocalisation du syndicalisme vers des contrées exotiques où l’opposition n’a plus le droit de citer, des États avec lesquels la France aime bien copiner tout en se déclarant pays des droits de l’homme.
Bien sûr, à la DGFIP, nous n’en sommes pas là : le dialogue est policé, courtois, parfois plein d humour et d amabilité, mais assurément vide de sens . La messe est dite…

Le syndicalisme va mal parce que la démocratie sociale va mal, comme la France va mal, alors il semble logique que la DGFIP et ses agents n’aillent pas bien non plus

Bon courage à vous tous
Fraternellement
M Buffeteau Roger
Secretaire de section

Article publié le 23 novembre 2023.


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